Initialement développé en dermatologie et médecine esthétique pour améliorer la qualité de la peau et du visage, le PRP ou “plasma riche en plaquettes” s’est ensuite imposé comme une solution efficace pour la stimulation capillaire. En effet, il est devenu un excellent traitement de médecine régénérative contre la perte de cheveux. Il consiste à injecter dans le cuir chevelu un concentré de plaquettes issu du sang du patient pour stimuler les follicules et ralentir la chute. Le PRP est efficace dans plusieurs cas : alopécie androgénétique, chute diffuse liée au stress ou au post-partum, ou perte temporaire après une maladie.
En revanche, il est moins adapté lorsque les follicules sont détruits (alopécie cicatricielle), dans les stades avancés de calvitie ou en cas de contre-indications médicales. Dans ces situations, une greffe capillaire ou des traitements complémentaires (minoxidil, mésothérapie, compléments nutritifs) sont à privilégier.
Cet article explique dans quels cas le PRP peut être bénéfique, ses limites et les alternatives disponibles.
Le PRP est obtenu à partir du sang du patient, centrifugé pour isoler un concentré de plaquettes et de facteurs de croissance. Ce concentré est ensuite injecté dans le cuir chevelu (technique nappage ou microinjections) pour stimuler la régénération folliculaire, la vascularisation locale et la prolongation de la phase de croissance (anagène) des follicules.
Son profil de sécurité est généralement bon, car il s’agit d’un produit autologue (issu du patient lui-même), et le risque de déclencher une allergie est donc faible.
Le PRP est souvent proposé comme traitement adjuvant lorsque les follicules sont encore actifs. Une étude du PMC montre qu’après 4 séances, on peut observer une réduction significative de la chute de cheveux (test de traction négatif dans 81,8 % des cas) et un gain moyen de ~22 unités folliculaires/cm².
Toutefois, la qualité des preuves reste modeste, car la méthodologie varie entre les études (préparation du PRP, protocole d’injection, durée de suivi).
Ici, les follicules ne sont pas détruits, mais simplement « déséquilibrés ». Le PRP peut aider à freiner la chute et à relancer la phase de croissance. Plusieurs cliniciens rapportent une diminution notable de la chute après 2–3 mois de traitement.
Pour les patients avec une densité faible mais sans perte folliculaire massive, le PRP peut être employé comme mesure « de renforcement » en complément d’autres traitements.
Dans les cas de calvitie avancée, la greffe capillaire reste souvent la solution la plus efficace. Le PRP peut alors être utilisé en complément, notamment après l’intervention, pour favoriser la cicatrisation et améliorer la densification des cheveux.
D’autres options existent, comme les traitements topiques ou systémiques : le minoxidil, le finastéride (selon indication médicale) ou encore certains compléments nutritifs tels que la biotine.
Enfin, la combinaison du PRP avec la mésothérapie ou la photobiomodulation LED pourrait renforcer les résultats. Certaines études suggèrent qu’il se produit un effet synergique performant entre ces deux approches et les injections de PRP.
Les premiers effets du PRP apparaissent généralement après 2 à 3 séances, soit environ 2 à 3 mois. On observe d’abord un ralentissement de la chute, puis une amélioration progressive de la densité et de la qualité des cheveux. Les résultats varient selon la cause de la perte de cheveux et l’état initial des follicules.
Le PRP n’est pas considéré comme un traitement douloureux. Les patients ressentent surtout de légers picotements ou une sensibilité temporaire au niveau du cuir chevelu. Les effets secondaires les plus fréquents sont de petites rougeurs, un gonflement ou des ecchymoses, qui disparaissent en quelques jours. De véritables complications sont rares, car le PRP est issu du propre sang du patient.
Non, le PRP ne peut pas créer de nouveaux follicules. Il agit uniquement sur les follicules encore présents mais affaiblis, qu’il aide à stimuler et à renforcer. Si les follicules sont totalement détruits (par exemple dans une alopécie cicatricielle ou une calvitie avancée), le PRP ne sera pas efficace. Dans ces cas, la greffe capillaire reste la meilleure option.
Le PRP est une option sérieuse dans plusieurs formes de perte de cheveux, à condition que le diagnostic soit bien posé. Il n’est pas miraculeux ni universel. Son succès dépend fortement de l’état folliculaire initial, de la cause de la chute, et de la rigueur du protocole.
Par ailleurs, notre clinique dispose de la technologie exclusive REMEDEX, l’une des rares en Suisse romande, qui permet de compter avec précision le nombre de plaquettes injectées lors du traitement PRP. Cette innovation garantit une préparation contrôlée et reproductible, tout en justifiant la qualité et la transparence de nos tarifs.
Pour un avis personnalisé à Genève ou en Suisse romande, la Clinique du Cheveu Croix d’Or propose des consultations personnalisées afin d’identifier le traitement le plus adapté (PRP seul, combinaison ou greffe). Découvrez nos tarifs PRP ou prenez directement contact avec nos spécialistes capillaire pour vous faire accompagner.
Prenez rendez-vous dès aujourd'hui pour des soins esthétiques personnalisés et de haute qualité. Notre équipe d'experts est là pour vous offrir des traitements innovants et adaptés à vos besoins.
Veuillez sélectionner tous les moyens par lesquels vous souhaitez recevoir des informations de la part de la Clinique de la Croix d'Or :
Vous pouvez vous désinscrire à tout moment en cliquant sur le lien figurant dans le pied de page de nos courriels. Pour plus d'informations sur nos pratiques en matière de protection de la vie privée, veuillez consulter la politique de confidentialité sur notre site web.
Nous utilisons Mailchimp comme plateforme marketing. En cliquant ci-dessous pour vous abonner, vous reconnaissez que vos informations seront transférées à Mailchimp pour traitement. En savoir plus sur les pratiques de confidentialité de Mailchimp